Le Caodaisme - 6/7 (Dịch thuật HT. Nguyễn Thành Nghiệp)


 Chapitre VI
De l'enseignement

Art.23.- Il sera créé dans la religion, des écoles pour l'enseignement classique et religieux.

Art.24.- La méthode d'enseignement aisi que l'organisation des écoles feront l'objet de dispositions spéciales.
Art.25.- Ne pourront être candidats à la dignité sacerdotale que ceux qui, indépendamment
d'autres conditions, auront reçu le diplôme d'études délivré par ces écoles.

Chapitre VII
Des sanctions

Art.26.- Ceux des adeptes qui, pour des péchés véniels, auront enfreint les présents règlements, se verront infliger par leur chef de paroise, une sanction morale consistant à se mettre à genoux pendant tout le temps que mettent une ou plusieurs baguettes d'encens à se consumer, soit à réciter, dans la même attitude des prières en signe de repentir.

Art.27.- En cas de récidive ou pour des péchés plus graves, les coupables seront défférés au conseil de discipline.

Ce conseil comprendra :
1.- Dau Su ou un Phoi Sur les branches du Pécheur Laquelle appartiendra, président;
2.-Deux dignitaires appartenant respectivement à d'autres branches, membres.

Ce conseil peut prononcer l'excommunication du pécheur.

Art.28.- Tout différend entre adeptes même concernant la vie sociale, doit être  tranché à l'amiable par leur chef de paroisse.

Art.29.- Tout dignitaire qui aura enfreint les règlements religieux sera jugé par le "Conseil des Trois Doctrines".

Art.30.- Ce conseil sera présidé par le Giao-Tong assisté des trois Chuong-Phap, membres. Le Dau-Su de la branche à laquelle appartiendra le pécheur établira le réquisitoire. Un dignitaire du Hiep-Thien-Dai (Corps des Médiums) assurera la défense.

Art.31.- Ce conseil peut prononcer la rétrogradation ou l'excommunication du dignitaire coupable.

Chapitre VIII
De la promulgation des règlements

Art.32.- Il est accordé aux adeptes un délai de six mois, à dater de la publication des présents règlements pour leur permettre de s'y conformer strictement. Toutefois, un délai :

1.- d'un an est accordé aux fidèles pour leur permettre de renoncer aux professions proscrites par les règlements ;
2.- de deux ans est accordé aux dignitaires pour leur permettre de s'habituer au régime exclusivement végétarien.

A moins de modifications ultérieures par le Maître Suprême, toutes les prescriptions de l'ancien Code doivent être
intégralement observées.
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DEUXIÈME PARTIE
Règlement relatifs à la vie séculière

Toute personne admise à pratiquer la religion caodaïste, doit se conformer aux dispositions suivantes réglant sa vie séculière :
 
Article premier.- Ayant un même maître, on doit se considérer comme étant d'un même père. Il faut donc s'aimer, s'unir, s'entr'aider, se témoigner une mutuelle sincérité, se soutenir dans la pratique de la religion comme dans la vie sociale.

Art.2.- Entre coreligionnaires, oublier toute haine antérieure, éviter tout sentiment de jalousie, tout acte de rivalité ainsi que tout motif de procès ; se faire des concessions réciproques en vue d'une en tente parfaite ; en cas de dissention, s'en référer de plein gré à l'arbitrage du chef de paroisse.

Art.3.- Observer les Trois-Brides (Tam-Cang) et les Cinq-Relations (Ngu-Thuong) qui sont à la base de la doctrine confucéenne. Homme, on doit pratiquer essentiellement : la piété filiale, l'amour fraternel, la fidélité, la politesse et la probité. La femme doit observer particulièrement les Trois Conditions (Tam-Tung) inhérentes à son sexe : jeune, on doit être sous la puissancepaternelle : mariée, se soumettre au droit marital ; veuve, s'en rapporter à ses fils. Elle doit en outre acquérir les Quatre-Qualités (Tu-Duc), requises pour le ménage (cong), le maintien (dung), le langage (ngon) et la conduite (hanh).

Art.4.- Dans ses relations sociales,tout adepte doit avoir en vue  : la conciliation, la douceur, le respect, la modestie et la condescendance.

Art.5.- Les coreligionnaires doivent entretenir les uns avec les autres de bonnes relations, resserer les liens de solidariré. Le décès et le mariage sont autant d'occasions d'assistance mutuelle que tout adepte, vivant encore dans le monde, ne doit pas négliger.

Art.6.- Le mariage étant l'acte le plus important de la vie, se marier entre coregionnaires est obligatoire. L'union des fidèles avec des personnes étrangères à la religion n'est tolérée qu'au cas où celles-ci consentent par avance à se convertir au Caodaïsme.

Art.7.- Huit jours avant les cérémonies nuptiales, un ban de mariage doit être affiché à l'oratoirede la paroisse de chacun des deux futurs époux, par les soins du chef de chacune des parties intéressées afin d'éviter toute contestation ultérieure.

Art .8.- Après les cérémonies nuptiales, les nouveaux mariés doivent se présenter à l'oratoire le plus proche pour recevoir le "sacrement du mariage".

Art.9.- A partir de promulgation du présent code, il est défendu aux fidèles de prendre une concubine. Toutefois, la mort de la femme donne au mari le droit de convoler en secondes noces.

Si la femme n'a pas d'enfant pour assurer à son mari sa postérité, celui-ci est autorisé à prendre une concubine sous réserve d'en obtenir le consentement spontané de la première.

Art.10.- Sauf le cas d'infidélité de la femme ou d'irrévérence de sa part à l'égard de ses beaux parents, le divorce est expressement interdit.

Art.11.- Il doit être donné aux nouveaux-nés un parrain et une marraine, qui prendraient soin d'eux au cas où ils viendraient à être orphelins.

Art.12.- Un mois après sa naissance, tout enfant doit être présenté à l'oratoire du lieu pour recevoir le "sacrement du baptême" en même temps pour être inscrit au régistre de naissance de la paroisse.

Art.13.- Les parents sont tenus d'envoyer leurs enfants, dans la période comprise entre 6 et 12 ans, à une école caodaïste où ils recevront l'enseignement classique et religieux.

Art.14.- Les coreligionnaires de chaque paroisse doivent, en cas de décès d'un des leurs, participer à ses funérailles en signe de condoléances à l'égard de la famille éprouvée.
Chaque paroisse doit avoir son cimetière.

Art.15.- Sur la demande de la famille en deuil, le chef de paroisse doit, en compagnie des fidèles du lieu, se rendre à la maison mortuaire, tant pour assister à la messe des morts, qui se célébrera conformément aux presciptions du Nouveau Code religieux, que pour accompagner ensuite le mort à sa dernière demeure.

Art.16.- Les cérémonies funèbres ne doivent pas occasionner de grosses dépenses, ni durer longtemps. L'usage de chars funèbres trop voyants est formellement interdit.Seule, la couleur blanche est admise comme signe de deuil. Point de festins pompeux, qui contrasteraient avec les démonstrations pieuses que nécessite la circonstance.

Art.17.- Les victuailles doivent être exclues du culte des mort; seules, les offrandes à base végétarienne sont admises.
La musique rituelle, si l'on en fait usage, doit être conforme aux prescriptions du Nouveau Code religieux.
Les vêtements de deuil doivent être conformes aux modèles traditionnels.

Art.18.- Les cérémonies pour le salut de l'âme, ont lieu le 81ème jour de la mort, ainsi que celle de la 1ère et de la 2ème années de deuil, doivent se célébrer à l'oratoire du lieu du défunt. Sur la demande de la famille, les fidèles de la place doivent prendre part au service des prières.

Art.19.- Les fidèles de chaque paroisse viendront, s'ils le jugent à propos, en aide pécuniairement à l'un des leurs que l'infortune aura frappé.

Art.20.- A compter du jour de la promulgation du présent Code, il est formellement défendu aux adeptes d'exercer toute profession pouvant porter atteinte à la vie animale ou aux bonnes mœurs.
Sont également interdits; la rédaction ou la publication des ouvrages pornographiques, le commerce des liqueurs alcooliques, de l'opium et de tout produit toxique capable de nuire à la santé morale et physique de l'homme.
Ceux des adeptes exerçant les professions ci-dessus proscrites, sont mis en demeure de les abandonner.

Art.21.- Les adeptes doivent se vêtir avec économie, suivant leur condition sociale ; il leur est recommandé l'emploi des vêtement en cotonnade et la diminution graduelle de l'usage des soieries.

Art.22.- Les adeptes doivent ramener à leurs devoirs ceux des leurs, qui auront contrevenu à une ou plusieurs dispositions des articles préciter.
En cas d'insuccès, ils  en saisiront leur chef de paroisse, qui interviendra pour rappeler les contrevenants à l'ordre.

Art.23.- En cas de récidive ou d'obstination dans leur inconduite, ceux-ci encourront l'excommunication prononcée par le Conseil de discipline.
Avis en sera affiché à l'oratoire intéressé.
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TROIXIÈME PARTIE
De la cellule de méditation

La cellule de méditation est le lieu où les fidèles sont admis pour recevoir l'initiation

Tout adepte qui demande à y être admis doit se conformer aux prescriptions suivantes :

Art.1.- Il doit avoir satisfait à ses devoirs moraux (Nhon-Dao) et au régime exclusivement végétarien pendant plus de six mois.
Art.2.- Il doit être présenté par un adepte jugé plus vertueux que lui.
Art.3.- Toute communication écrite avec l'extérieur lui sera interdite, sauf avec ses parents, à condition d'être lue d'avance par le Supérieur de l'établissement.
Art.4. - Le refus de l'accès à l'établissement est totalement inconnu de la religion, que j'ai été fondateur ou parent d'adhérents.
Art.5.- Il doit s'interdire toute conversation avec les personnes du dehors ; toutefois, il pourra recevoir la visite de ses parents ou enfants, après qu'il en aura reçu l'autorisation du Supérieur.
Art.6.- Il doit s'abstenir de chiquer du bétel, de fumer du tabac et de manger quoi que ce soit en dehors des repas servis par l'établissement.
Art.7.- Il doit avoir l'esprit calme, la conscience  tranquille. Il doit vivre en bon accord avec ses camarades de cellule et éviter toute conservation à haute voix ; il doit les aider dans la pratique religieuse.
Art.8.- Il doit obéir à toutes injonctions du Supérieur et pratiquer les exercices spirituels d'après les prescriptions horaires, qui lui auront été fixées par ce dernier.

LA RAISON MÉTAPHYSIQUE DES CINQ INTERDICTIONS

Notre Code religieux prescrit aux adeptes de tous ordres l'observance intégrale des Cinq Interdictions. Mais ce ne sont là que des préceptes d'ordre purement moral. Nous essayons de donner aujourd'hui la raison métaphysique de ces Interdiction en nous basant sur les enseignements que nous avons reçu de motre Grand Maître.

I.- NE PAS TUER LES ÊTRE VIVANTS

Tous les être, qu'ils soient du règne minéral, végétal, animal ou humain, sont animés d'une étincelle divine, qui constitue un centre de conscience. Tout ce qui a vie, vient de Dieu. Dieu est donc le Père de la Vie. Aussi son amour pour tous les être vivants est-il sans bornes.

La Vie universelle se manifeste sur tous les plans du Cosmos ; les êtres en qui elle se manifeste peuvent être comparés aux diverses branches d'un arbre qui représenterait la source de cette vie : Dieu. Or, chaque branche d'arbre doit attendre un temps déterminé  pour porter des fleurs, qui renferment la semence nécessaire à la production et à la multiplication de l'espèce. Ceuillir une fleur en cours d'épanouissement, c'est donc l'empêcher de continuer son évolution.

De même, tout être venu au monde est destiné à évoluer en une période de temps déterminé d'avance. En portant atteinte àsa vie, on entrave son évolution et l'on s'expose, de ce fait, à subir un terrible karma. Et qui sait si cet être ne ne porte pas en lui l'essence d'une entité supérieure envoyée en expiation ici-bas ?
Ne tuons donc aucune être vivant.
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